Lia Mittarakis (1934-1998), Enscada de Botafogo (Baie de Botafogo), 1995

Dossier pédagogique de l'exposition "Brésil, identités"

Du 14 octobre 2023 au 21 avril 2024

Présentation de l'exposition

Le Musée de Lodève présente une collection privée d’art brésilien du XXe siècle très rarement exposée en Occident. Mettant de côté les formes d’art héritées du colonialisme, les œuvres exposées montrent les multiples facettes de l’identité du Brésil avec une diversité époustouflante des formesd’expression.

Dossier pédagogique de l'exposition "Brésil, identités"

Histoire du Brésil

Le Brésil précolonial 

On trouve les premières traces de peuplement du Brésil dès 60 000 av. J.C. Ces populations pratiquent essentiellement la chasse et la cueillette. Une importante activité artistique et spirituelle (rituels, sépultures, sites ornés) a aussi été découverte. Au cours des siècles suivants, des peuplades se structurent dans différents lieux du territoire. Les archéologues considèrent que vers 1200 ap. J.C. se sont de véritables cités-états. L’une d’elles implantée dans la forêt amazonienne construit des villes fortifiées et des villages reliés par des routes. Cette civilisation évoluée disparaît brutalement autour de 1400. Au début du XVIe siècle, une multitude de tribus au mode de vie agricole et semi-nomade occupe l’ensemble du territoire brésilien. L’art et l’esthétique sont très présents pour illustrer une riche mythologie et orner des objets de prestige. 

Colonisation et commerce triangulaire

Le territoire est découvert en 1500 par l’explorateur Pedro Cabrol pour la couronne portugaise. La colonisation reste dans un premier temps limitée. Elle se fonde sur l’exploitation et l’exportation du bois pau-brasil, réputé pour sa couleur rouge, qui donnera son nom au pays. Ce sont les tentatives d’implantation des Français notamment dans la baie de Rio de Janeiro qui vont pousser le Portugal à accélérer sa colonisation. Le territoire est divisé en 15 concessions confiées à des capitaines donataires pour s’y établir et développer la lucrative culture de la canne à sucre. Cette agriculture demande une main d’œuvre très importante : dès 1550, des esclaves africains sont emmenés massivement au Brésil. Le commerce triangulaire d’esclaves entre l’Afrique, l’Europe et
les Amériques va perdurer pendant près de 300 ans. 
Le Brésil devient une terre riche et attractive. Des centres urbains se créent et les colons se marient à des femmes d’origine africaine ou amérindienne, les femmes occidentales étant peu nombreuses sur place. Cette période permet alors un grand métissage de la population, ce qui deviendra une caractéristique de la culture de ce pays.
A partir du XVIIIe siècle, avec la production de café et l’exploitation de gisements d’or et de diamants, l’indépendance économique de la colonie entraîne une perte d’autorité de Lisbonne sur le Brésil. C’est une période de prospérité avec de grands propriétaires terriens qui concentrent le pouvoir politique. 
En 1815, la colonie, réclamant de plus en plus d’indépendance, bénéficie d’un statut plus favorable avec ses propres institutions.

De l’indépendance à aujourd’hui

En 1822, Pierre Ier, le fils du roi du Portugal et régent de la colonie proclame l’indépendance du Brésil et se fait couronner empereur. Son successeur, Pierre II, un monarque modéré, renforce les institutions et soutient fortement son développement économique et industriel. Il encourage l’immigration et est favorable à l’abolition de l’esclavage. Il y parvient en 1888 mais cela déstabilise profondément le pays dont l’économie reposait en grande partie sur le système
esclavagiste. Le roi est alors destitué et le Brésil devient une république avec un système fédéral et un régime présidentiel. 
Profondément touchée par la crise de 1929, la République brésilienne est remplacée à la suite d’un coup d’État par un régime plus autoritaire. Après la Seconde Guerre mondiale, l’histoire du pays est traversée par des périodes de longues dictatures militaires et conservatrices et d’autres phases plus démocratiques. Il faut attendre 1988 pour qu’une nouvelle constitution instaure à nouveau la République. Le Brésil, bien que confronté à des difficultés économiques et une pauvreté endémique, cherche depuis à renforcer sa position de référence politique et économique en Amérique latine et dans le monde. 

L’histoire de l’art brésilien 

Art précolonial 

Dans le parc national de Serra da Capivara,des peintures rupestres de nombreux abrissous-roche sont datées de 50 000 à 25 000 ans.
Elles décrivent notamment des scènes de la vie quotidienne : rituels, danses, chasse...
Plus tardive, la culture précolombienne de Marajoara s’est développée à l’embouchure du fleuve Amazone. Sa production de céramiquesou d’urnes funéraires se caractérise par une décoration polychrome sophistiquée.

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Victor Meirelles, La Première Messe au Brésil, 1860

De l’époque coloniale au début du XXe siècle

Les colons importent avec eux les styles en vogue dans leurs pays européens d’origine. Ainsi le style baroque domine l’architecture et l’art brésilien jusqu’au début du XIXe siècle. Très présent dans les églises, il est au service de la doctrine catholique et de l’évangélisation des populations locales. 
Se calquant sur le modèle des institutions académiques européennes, l’École royale des Sciences, Arts et Métiers voit le jour en 1816 puis l’Académie impériale des Beaux-Arts de Rio est fondée en 1826. 

L’art académique brésilien est marqué dans un premier temps par le néoclassicisme européen. Par la suite, le romantisme brésilien domine dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il forme une synthèse sobre du néo-classicisme,du réalisme et du symbolisme. Accompagnant le mouvement nationaliste brésilien, le romantisme est porté par l’empereur Pierre II qui cherche à construire une identité commune pour ce vaste pays aux multiples cultures. Les sujets principaux de ces peintures se concentrent sur des évènements historiques, des personnages populaires ou des représentations de paysages typiques. 

Le modernisme

Apparu dans les années 1920, le mouvement moderniste marque une rupture avec l’académisme qui dominait jusqu’alors le milieu artistique. Les artistes créent un métissage innovant en s’inspirant des mouvements d’avant-gardes européens (cubisme, futurisme, surréalisme...) et des particularités locales. Ce renouveau artistique profond prend racine lors de la « semaine d’Art Moderne » organisé à São Paulo en 1922. La manifestation regroupe plusieurs domaines : poésie, théâtre,musique, littérature ou encore peinture.

L’art contemporain

L’art contemporain se développe à partir des années 1950. Il est alors marqué par une remise en question des traditions, mais aussi par une critique de la société brésilienne et la défense des plus démunis. 
Durant les périodes non-démocratiques que traverse le pays au XXe siècle, l’art doit se faire plus sobre dans sa critique politique. 
Enfin, depuis les années 1980 et le retour de la démocratie, de nombreuses infrastructures d’expositions ont vu le jour (musées, centres d’art, galeries) mais aussi des manifestations artistiques comme la Biennale de São Paulo. 

L’art naïf : une reconnaissance tardive

De nombreux artistes ont pratiqué ou pratiquent leur art en dehors des codes du milieu officiel. Peintres amateurs, généralement issus de milieu modeste, ils sont nommés « les peintres du dimanche ». Mettant à l’honneur des sujets populaires ou des paysages traités de façon totalement libre, ces artistes peignent de façon instinctive. Leurs œuvres très colorées se distinguent par une stylisation des formes et renvoient souvent aux dessins d’enfants. D’où la connotation péjorative que revêt encore le terme d’art naïf. Pourtant, « il serait naïf de croire cette peinture naïve », comme le disait avec justesse le poète Louis Aragon. En effet, les artistes naïfs délivrent des messages à travers leurs œuvres, expriment des préoccupations ou un idéal. 

La France connaît à la fin du XIXe siècle, une période durant laquelle de nouveaux mouvements apparaissent et s’imposent : l’impressionnisme, le symbolisme, les Nabis, l’art nouveau... C’est dans ce contexte d’effervescence artistique que le qualificatif « d’art naïf » apparaît et marque la reconnaissance d’une forme d’expression unique. Le Douanier Rousseau qui expose à partir de 1886 au Salon des indépendants à Paris a été le premier artiste naïf reconnu de son vivant. 
Malgré ce début de reconnaissance, les artistes dits naïfs sont restés longtemps exclus du milieu artistique traditionnel. Cependant, en 1921, un événement commence à rendre visible le travail de nombreux « peintres du dimanche ». Il s’agit de la première Foire aux Croûtes de Montmartre qui sera très suivie pendant des années. Des milliers de parisiens s’y pressaient ainsi que des marchands d’art.

Au cours du XXe siècle, le style naïf se diffuse à Haïti, à Cuba et au Brésil dans les années 1940 puis en Afrique, notamment en Tanzanie dans les années 1960. Les œuvres naïves sont désormais exposées dans les plus grands musées et certains d’entre eux sont uniquement consacrés à cet art comme le Musée International d’Art Naïf de Nice inauguré en 1982. 

Henri Rousseau (1844-1910) 

Douanier de profession, Henri Rousseau est un peintre autodidacte qui mena sa carrière contre vents et marées. Il commence à peindre en 1871. A partir de 1886, il profite du Salon des Indépendant, où les artistes peuvent exposer librement, sans jury et sans récompense, pour se faire connaître. C’est plus tard à l’âge de 49 ans, en 1891, qu’il se consacre uniquement à la peinture. 

Ses œuvres provoquent souvent la moquerie du public mais la poésie qui s’en dégage a séduit de nombreuses personnalités de l’époque comme André Breton, Alfred Jarry ou Pablo Picasso. Celui-ci organise même en son honneur un banquet au Bateau-Lavoir en 1908.Ses sujets sont des scènes de la vie populaire, des vues de Paris, des portraits, des paysages ou des allégories patriotiques. Ses œuvres les plus connues évoquent des univers exotiques et paradisiaques dont les fameuses jungles qu’il débute en 1891. 

L’art Naïf au Brésil

C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que l’art naïf se développe au Brésil.
Complètement éloignés du monde de l’art et de ses codes, des cultivateurs, mécaniciens ou des cuisiniers, hommes ou femmes, manifestent un besoin de créativité. Nourris par une culture populaire orale et écrite, par des brassages, des influences héritées qui se mêlent, les artistes intègrent dans leur art la richesse multiculturelle du Brésil. Certains évoquent au travers de leurs œuvres des histoires de la vie de tous les jours ou des situations vécues. D’autres mettent en scène des mondes imaginaires peuplés de symboles, ou de créatures hybrides. 

A l’image de tous les peintres naïfs, les artistes brésiliens inventent leur propre technique, leur propre mode d’expression et leur propre langage. Le manque de formation institutionnelle les pousse à innover et à contourner les difficultés. Beaucoup d’entre eux n’ont pas appris, par exemple, les lois de la perspective. 

Focus sur trois œuvres de l’exposition

L’imagerie de l’intime

Ici, les figures féminines s’occupent de leur hygiène quotidienne. Elles partagent l’espace avec trois
enfants ce qui tend à renforcer la banalité de la scène. La salle de bains aux dimensions improbables est pourvue d’un sol de carreaux noirs délimités par des lignes bleues qui avec leurs diagonales établissent une spatialité particulière. 

Maria Auxiliadora (1935-1975) est l’une des personnalités les plus créatives et originales de l’art naïf brésilien. Issue d’un milieu modeste, elle est la sixième fille d’une famille de dix-huit enfants.
Afin de l’aider, elle arrête d’école à l’âge 12 ans et commence à travailler. Maria Auxiliadora se consacre exclusivement à la peinture à partir de 1967.

Le tableau Toilette présenté dans l’exposition témoigne de son travail. S’intéressant à l’univers féminin, l’artiste peint souvent le corps de la
femme. 

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Maria Auxiliadora, Toilette, 1973

La culture afro-brésilienne

Ivan da Silva Moares, dit Ivan Moares (1936-2003) peint depuis son enfance et a étudié aux Beauxarts. Son œuvre est présente au Musée d’art moderne de Rio de Janeiro, dans lequel il a fait l’objet de sa première exposition personnelle en 1960. Il traite très souvent de sujets en lien avec des
traditions et des cultes religieux afro-brésilien de Salvador de Bahia. 
 
La ville est fondée en 1549 et a été la capitale du Brésil jusqu’en 1763 avant que le siège du gouvernement soit transféré à Rio de Janeiro. Mais l’influence de la ville en tant que métropole coloniale régionale, persiste jusqu’au début du XXe siècle. Jorge Amado, un des plus grands auteurs brésiliens du XXe siècle, la qualifie de : « Rome Noire, la mère des villes du Brésil, portugaise et africaine, pleine d’histoires, légendaire. »

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Ivan Moares, Baianas (Bahianaises), 1969

Le football, le sport le plus populaire du Brésil

Le football est introduit à São Paulo en 1894 par un anglo-brésilien Charles William Miller. A partir des années 1930, le football devient le sport le plus populaire et le ciment de tout un peuple au point d’être érigé au rang de seconde religion après le catholicisme. 
Cette ferveur est transcrite avec fraîcheur et candeur par Rosina Becker do Valle (1914-2002) dans le tableau Match de football.

L’artiste fait ici le choix de montrer la scène avec une vue en plongée. Elle a également recours à une composition basée sur des formes ovoïdes qui se succèdent : le stade, une première rangée de public, un espace de séparation et pour finir des gradins remplis despectateurs.
Ce cadrage lui permet d’embrasser tout le stade et une grande partie du public et ainsi d’accentuer l’adhésion et l’enthousiasme de la foule. Dans cet espace, enfants et adultes sont réunis. 

Réflexions et pistes pédagogiques

Le Brésil et sa culture

- Géographie du Brésil : taille, position dans le monde, faune et flore
- Histoire du Brésil : préhistoire, cultures précolombiennes, colonisation, traite des esclaves, construction d’une identité nationale
- Mélange des cultures : africaine, indigène, européenne
- Musique : samba, carnaval, instruments de musique
- Le football comme sport populaire et rassembleur

L'exposition et le musée

- C’est quoi un musée, une exposition ?
- Une collection privée au musée
- Les objectifs d'une collection privée
- S’ouvrir à la diversité des pratiques et des cultures artistiques
- Repérer, pour les dépasser, certains a priori et stéréotypes culturels et artistiques
- Identifier quelques caractéristiques qui inscrivent une œuvre d’art dans une aire géographique ou culturelle et dans un temps historique, contemporain, proche ou lointain
- Décrire des œuvres d’art, les interroger à l’aide d’un vocabulaire spécifique et en proposer une compréhension personnelle argumentée
- Exposer, c’est quoi ? Exposer en classe et exposer au musée : ressemblances et différences
- La muséographie d’une exposition
- Exprimer ses sensations, ses émotions, ses préférences, ses goûts face à une œuvre.
- Dispositifs de présentation, muséographie, rapport œuvre/lieu d'exposition…

Arts plastiques

- La notion d’artiste autodidacte 
- Représenter le monde environnant d’un autre pays : les villages, le sport, les fêtes, les marchés, les paysages, les coutumes et traditions
- Découvrir différentes techniques et matières : peinture, sculpture, collage, tissage
- Découvrir les différentes catégories de couleurs (primaires, secondaires…)
- Approfondir le rôle des couleurs complémentaires.
- Travailler autour des rapports colorés : harmonie chaude ou froide/ noir et blanc.
- Exprimer les impressions ressenties en fonction des couleurs.

Histoire de l’art 
- L’art naïf : sujets populaires, peintures colorées, formes simplifiées renvoyant aux dessins 
d’enfants
- La diversité de l’expression artistique aux XXe et XXIe siècles. 
- Le paysage
- Les scènes de genre 
- La peinture religieuse
- La représentation de la ville / de la campagne

Visiter l’exposition avec une classe

Modalités de visite

- Visite guidée : visite animée par un(e) médiateur(trice) du musée, adaptée aux enfants de chaque âge. 30 minutes pour le cycle 1 (visite guidée en demi-classe pour ce cycle), 45 minutes pour les cycles 2, 3, 4, lycéens et étudiants.


- Visite en autonomie : venez seul(e) avec votre classe en vous appuyant sur le dossier pédagogique et les cartels présents dans l'exposition.


Ateliers de pratique artistique
Classe entière - 1h


- Maternelles et CP : « La couleur, c’est du coton ! », avec du coton et des pipettes de couleurs, les  enfants expérimentent le mélange des couleurs. 


- Classes de primaire : « Atelier jungle », à la manière du peintre naïf Le Douanier Rousseau, les élèves imaginent une jungle pleine de couleurs faite de hautes herbes et d’animaux. Peinture, découpage, collage, place à la création ! 


Renseignements et réservations

Service éducatif
scolaires.museepatrimoine@lodevoisetlarzac.fr
04 11 95 02 16

Dossier pédagogique de l'exposition "Brésil, identités"

On retrouve aussi dans le tableau, des couleurs qui rappellent instantanément le drapeau du Brésil, le jaune, vert et bleu. 
Le végétal qui est presque toujours présent dans les œuvres de Rosina Becker, se dévoile à l’arrière plan. Il est traité de manière très décorative. Sa densité et ses formes renvoient aux forêts luxuriantes du Brésil.

Rosina Becker de Valle, Match de football, 1969

Dans le tableau d’Ivan Moares, les trois femmes sont des baianas, c’est-à-dire des femmes noires qui vendent mets et friandises dans les rues de la ville. Associées à l’art culinaire local, elles incarnent la beauté et l’exotisme. 
Elles portent un costume traditionnel et multiculturel dont l’esthétique est issue d’un mélange entre des vêtements d’origine africaine et un style baroque européen. Ici, les bahianaises et leurs robes volumineuses emplissent tout l’espace. Les couleurs vives d’une partie du costume rythment la composition tandis que le blanc du jupon, des chemisiers et des turbans des trois femmes contrastent avec leur peau noire.

Symbole de la culture salvadorienne, les Baianas sont célébrées une fois par an lors de festivités dans les rues de Salvador avec chants, danses et défilés.

Sortir o axo : jupe large avec un petit ourlet, permettant le mouvement.


Camisu : chemisier blanc, décoré de broderies ou de dentelle.


Cote de Pano da : mousseline portée en turban autour de la tête.

Pour contourner la difficulté de créer une perspective, Maria Auxiliadora invente une technique de collage. Elle pose une sorte de pâte dans les parties du corps de ses personnages, notamment sur les seins des femmes. Elle colle également des touffes de ses propres cheveux ou dispose des morceaux de tissus.
Ses tableaux offrent une valeur autant chromatique que tactile, suggérée par les différentes matières.

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Henri Rousseau, La Carriole du Père Junier, 1908. 
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée de l'Orangerie) / 
Franck Raux

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Rituel autour d'un arbre, parc national de Serra da Capivara

Géographie du Brésil

Avec une superficie de 8,5 millions de kilomètres carrés, le Brésil est le cinquième plus grand pays du monde par sa taille. Bordé à l’est par l’océan Atlantique, il se compose au nord du bassin de l’Amazone, recouvert par une forêt équatoriale et au sud par une région de plateaux, de montagnes
avec des paysages de savanes et de forêts. Le climat est principalement de type tropical.
La forêt amazonienne est un élément central de son paysage : 63 % de ses 5,5 millions de km2 se trouvent au Brésil. Sa biodiversité est exceptionnelle : elle est composée d'environ 390 milliards d'arbres, de 1300 espèces d’oiseaux et 14 000 espèces de plantes. 
Le pays partage près de 17 000 km de frontières avec presque tous les pays sud-américains : l'Uruguay, l'Argentine, le Paraguay, la Bolivie, le Pérou, la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Suriname et la Guyane française.
Il compte aujourd’hui 185 millions d’habitants. Sa population se concentre principalement sur le littoral et dans les grandes agglomérations. Avec plus de 11 millions d’habitants, São Paulo est la plus grande ville d'Amérique du Sud.

Le brésil, un pays hors norme

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