Le succès des expositions de la Société nouvelle attire vers elle bien des artistes de renom. Au sein du groupe, les décisions majeures sont votées à la majorité des sociétaires. En 1902, il est convenu de s’enrichir de la présence de Jacques-Émile Blanche et du “peintre-gentilhomme”, Antonio de La Gandara. Homme de son temps, ce dernier fréquente les salons mondains, l’Opéra et le monde du théâtre pour y trouver son inspiration et ses modèles. Il est alors un familier de la comtesse de Noailles, d’Anatole France, d’Henri de Régnier, de Gabriele D’Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie.
En 1906, après qu’Auguste Rodin accède à la présidence, le groupe accueille Albert Besnard et Eugène Carrière. Le groupe s’appelle désormais Société de peintres et de sculpteurs, mais la presse continue de lui donner son nom originel. Le dernier peintre à rejoindre la Société nouvelle en 1911, est un paysagiste d’origine italienne, Jean-François Raffaëlli.